Antonin Artaud, artiste révolté et révolutionnaire, sujet aux troubles psychiques, ne s’est jamais incliné devant l’ordre préétabli des systèmes à penser de son époque. Au moment même de son entrée en littérature émerge le mouvement surréaliste qui aspire à une révolution dans tous les sens. Artaud ne peut qu’adhérer à leur thèse, espérant trouver dans ce nouvel élan, une chambre d’échos à ses propres préoccupations individuelles. Très tôt pourtant il s’aperçoit de son illusion et se sépare des surréalistes qui se conduisent vers une forme à son avis «abâtardie et abjecte de réalisme»: la révolution marxiste. Quoiqu’il insiste que toutes les exaspérations de querelle entre les surréalistes et lui roulent autour du mot Révolution, cet article va démontrer que cette mésentente touche aussi bien à toute autre pierre philosophale du mouvement y compris la pratique de l’écriture automatique, le rôle du rêve et celui d’André Breton incarnant l’image du Père du mouvement.
Tabatabaei, Sara. (2015). Un surréaliste trop introjectif/ L’étude de la déception d’Antonin Artaud dans son adhésion au surréalisme. Revue des Études de la Langue Française, 7(1), 65-75. doi: 10.22108/relf.2636.20351
MLA
Sara Tabatabaei. "Un surréaliste trop introjectif/ L’étude de la déception d’Antonin Artaud dans son adhésion au surréalisme". Revue des Études de la Langue Française, 7, 1, 2015, 65-75. doi: 10.22108/relf.2636.20351
HARVARD
Tabatabaei, Sara. (2015). 'Un surréaliste trop introjectif/ L’étude de la déception d’Antonin Artaud dans son adhésion au surréalisme', Revue des Études de la Langue Française, 7(1), pp. 65-75. doi: 10.22108/relf.2636.20351
VANCOUVER
Tabatabaei, Sara. Un surréaliste trop introjectif/ L’étude de la déception d’Antonin Artaud dans son adhésion au surréalisme. Revue des Études de la Langue Française, 2015; 7(1): 65-75. doi: 10.22108/relf.2636.20351